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Le mouvement Néo-Impressionniste prenant comme point de départ la pratique impressionniste d'employer la couleur cassée pour suggérer une lumière vibrante, il a recherché à réaliser la luminosité par des formules optiques : "Le contraste simultané", découverte par Chevreul et Rood, juxtapposant des points minuscules de couleur pure et contrastante sur un fond blanc pour se mélanger d'une distance dans une couleur dominante, basé sur l'équilibre harmonique des contraires et sans doute du nombre d'or et dans le but de renforcer la richesse, la solidité, et l'éclat de tons. Seurat applique la théorie du mélange optique par la division du ton. Par exemple, pour obtenir un vert, au lieu de mélanger du bleu et du jaune, il l'obtient en juxtapposant le jaune et le bleu directement sur la toile, ce qui laisse aux couleurs toute leur fraîcheur et leur intensité; mais si on les mélange; elles se neutralisent et provoquent l'achromatisme. Seurat arrive peu à peu à des résultats de dynamisme. Il s'agit de l'élément essentiel de la théorie de Charles Henry :"La Dynamogénie" .

En créant des points de contacts féconds entre le fait esthétique et la physiologie, Henry comprit la signification nouvelle de la subjectivité. Cette technique extrêmement technique, appelée aussi pointillisme ou divisionnisme, a été adoptée par un certain nombre de peintres contemporains et a formé la base du Néo-Impressionnisme.

(Seurat aurait préféré le terme plus scientifique de Chromoluminarisme) Beaucoup de peintres ont imité la méthode de Seurat, mais seulement dans le travail de Signac, son technique est demeurée sans égal dans son mélange parfait de couleurs.

"Synthétiser le paysage dans un aspect définitif qui en perpétue la sensation, à cela tâchent les néo-impressionnistes " d'après Françoise Cachin Directeur du musée d'Orsay: "catalogue de Cézanne à Matisse" chefs-d'oeuvres de la fondation Barnes Musée d'Orsay. Paris 93.

Les impressionnistes

Postimpressionnisme