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Le Surréalisme (1924-1945) Les dadaïstes se retrouvent tout naturellement dans un courant plus vaste, plus aboutis, qui accueille Dali, Magritte et Marc Chagall. En littérature, on retrouve André Breton (qui écrit "le manifeste du surréalisme"), Paul Valéry, Guillaume Apolinaire, Paul Eluard (communiste engagé) et Louis Aragon. Au cinéma, le surréalisme se développe avec Dali, Louis Bunuel, Abel Gance, Fernand Léger et René Clair. En fait, tous se frottent à toutes les disciplines de l'art, écrivent et tournent en commun. Ce vaste mouvement réussit enfin dans l'histoire de l'art moderne à assumer pleinement et de front l'objet quotidien, et par lui le réel et le contexte politique jugé "décadent, dangereux et mort", en le détournant. Leur vision du réel est "surréaliste", mais eux trouvent que ce réel est absurde. Le surréalisme est donc une autre réalité, leur réalité. Le surréalisme prend aussi une ampleur européenne, en France, en Belgique (Magritte et Delvaux), en Espagne et en Allemagne (Max Ernst). De Chirico peint dans sa jeunesse. Comme Arthur Rimbaud et Lautréamond (Isidore Ducasse), ils ont créé jeune, puis ont disparus et sont devenus des mythes, des étoiles filantes. Ce peintre représente toujours des espaces vides, des lumières étranges, des gens endormis. Cette vision surréaliste est apaisante et facilement comprise par tous. Aragon, Baron, Boiffard, Breton, Carrive, Crevel, Delteil, Desnos, Eluard, Gérard, Limbour, Malkine, Morise, Naville, Noll, Péret, Picon, Soupault, Viltrac. Georgio de Chirico Le grand Métaphysique (1916) National galerie, Berlin |