HOMMAGES Aux Sculpteurs

• 1885 buste la vieille Hélène.
• 1886 buste de Paul Claudel enfant.
• 1887 torse de femme.
• 1889 étude de femme, la prière.
• 1892 buste de Rodin, au salon de la Société nationale.
• 1893 la valse, deux amoureux enlacés tournoient ;
• étude de nu, Clotho, qui déconcerte les critiques.
• 1894 Le dieu envolé, la petite chatelaine
• 1895 Buste de Chermille
• étude de causerie, plâtre d'après nature.
• la vague, trois petites baigneuses.
• 1899 Exposition au Salon de la Nationale de 1899 de son oeuvre
• Imploration, l'âge mûr.

"Mademoiselle Claudel a des dons prestigieux de statuaire. Elle expose depuis 10 ans ses oeuvres, et peut rivaliser avec les sculpteurs :Roche, Bartholomé et Charpentier. Son talent est un des plus originaux et energiques de son époque.

Depuis sa valse, si nerveusement entraînante, jusqu'à son étrange et admirable composition la causerie, jusqu'à ses bustes si vigoureusement modelés, elle a donné les preuves de sa volonté.

Elle comprend le sens silencieux du bronze ou du marbre, et elle y fouille avec une violence exceptionnelle des figures tourmentées, rugueuses, crispantes, qui ne ressemblent à celles d'aucun sculpteur."

1901 la revue des revues l'art des femmes sculpteurs Mauclair.

"Comme son frère, elle enclôt des rêves singuliers, des visions d'un lyrisme exceptionnel, outrancier, austère, dans une forme décorative aussi savante qu'osée. Mademoiselle a du talent, une lueur de génialité. Il flotte autour de ses oeuvres une sorte d'atmosphère mentale qui lui ressemble. Leur aspect abrupt, leur silhouette fruste, imposée avec une magnifique lourdeur, avec la noble brutalité du bronze ou de la pierre, posant de tout le poids de leurs façonnemments aux grands plans, tout y dégage l'esprit de la matière avec cette aisance qui est le propre de l'inspiration planante."