• Vincent VAN GOGH
  • Biographie 7

Le temps.....................de lui rendre hommage.

" Pour moi, la vie pourrait bien demeurer solitaire. de ceux à qui j'ai été le plus attaché, je n'ai pas remarqué autre chose que comme à travers le miroir, pour d'obscurs raisons. Et pourtrant, il y a une raison au fait que, parfois, mon travail d'aujourdh'hui est plus harmonieux. La peinture est un monde en soi."

"Quand j'ai appris que mes oeuvres avaient un peu de succés et que j'ai lu l'article de M.Aurier, j'ai craint que cela me décourage.Il en va presque toujours ainsi, dans la vie du peintre le succés est ce qu'il y a de pire"

Ce robuste et vrai artiste, très de race, aux mains brutales de géant, aux nervosités de femme histérique, à l'âme illuminée, si original et si à part au milieu de notre piteux art d'aujourd'hui, connaîtra-t-il un jour (tout est possible) la réhabilitation, les cajoleries de la vogue?" Albert Aurier . Bruxelles. 1890

De toute sa vie il peignit plus de 700 toiles, une seule fût vendue d son vivant, la vigne rouge à Anna Boch. Aujourd'hui , Les tournesols ont été l'oeuvre la plus chère au monde vendue au Japon le 30 / 03 /1987 .

"Vincent cache quelque chose qui ne peut voir la lumière", métaphore de la lutte acharnée menée par une part de lui même s'efforçant de conquérir la lumiére au travers de la peinture, contre cette zone d'ombre qui l'enfonce dans le desespoir, dans la souffrance. "Il n'y a de vrais artistes que ceux qui y mettent leur peau." Ce conflit intérieur, dont les lettres dee Théo portent le témoignage, apparaît comme la rançon d'une existence ayant cherché dans la peinture sa seule justification.

Il ne conçoit pas ses relations financières avec son frére que sous l'angle d'une réciprocité totale des tâches et fonctions. "En donnant de l'argent aux artistes, tu fais toi même oeuvre d'artiste. Je désirerais seulement que mes toiles deviennent telles que tu ne sois pas trop mécontent de mon travail."

"L'argent que coûte la peinture cela m'écrase sous un sentiment de dette et de lâcheté et il serait bon que cela cesse si possible."

Avec le temps; il a renoncé à l'idée du succés : il est incapable de sacrifier à l'opinion des autres quoi que ce soit qui touche à son travail , à sa technique, à ses sujets. Il préfère se brouiller avec Van Rappard plutôt que de lui faire aucune concession sur les qualités qu'il prête, dans une analyse toute subjective, aux mangeurs de pomme de terre.

Il est conscient de faire une peinture destinée à l'avenir, mais cette justesse d'analyse n'est pas suffisante pour conforter son esprit bouleversé par les affres de sa dépendance financière.

"La mort n'est peut-être pas la chose la plus difficile dans la vie d'un peintre. Je déclare que je ne sais rien à ce sujet, mais à la vue des étoiles, je plonge toujours dans la rêverie... Je me demande pourquoi ces points qui brillent au firmament devraient être moins accessibles pour nous que les points noirs sur les cartes de France? Tout comme nous prenons le train pour nous rendre à Rouen ou Tarascon, nous prenons la mort pour atteindre une étoile."